Des motifs végétaux réalisés à partir de vraies fleurs (rebuts récupérés chez les fleuristes) viennent cacher les messages et l’identité des affiches publicitaires, les transformant en un nouvel objet non identifiable. Encore une fois, j’utilise la figure de la fleur de fleuriste pour parler de notre rapport conflictuel au monde. Ici, le seul message de l’affiche encore lisible est le mot « sauvage ». Ce terme est une manière pour moi de questionner l’utilisation symbolique du langage dans notre espace urbain et quotidien.