Le tonnerre monte doucement
Dans les hauteurs du monument

2024

 

Abbaye de Fontfroide, Narbonne

 

Solo show Marie Féménias

L’exposition de Marie Féménias est construite comme un conte, ‘inspiré par ma rencontre avec les ânes du massif de Fontfroide et la découverte d’un vitrail de Richard Burgsthal illustrant la légende de Saint Julien d’Hospitalier’. Tirées de cette histoire, des formes animales et autres présences d’une inquiétante étrangeté jouent avec l’architecture de l’abbaye.

 

Au travers d’une installation sonore, d’un court métrage, de peintures et d’une sculpture, Marie Féménias explore le lien entre animal humain et non humain et brouille ces identités.
L’inhumain est ce qu’il y a de plus humain et l’humain est perçu comme sauvage. Séduite par la notion de dualité développée par l’anthropologue Philippe Descola, l’artiste interroge la notion philosophique et occidentale de la nature ainsi que le rapport, dualiste et contradictoire, que les humains entretiennent avec elle. Chaque oeuvre a été créé pour et par l’abbaye, leur emplacement pensé par rapport aux récits humains et artistiques du lieu.

Snobinart

L’une des spécificités [du travail de Marie Féménias] est sa volonté de s’inspirer des espaces dans lesquels elle va exposer, en particulier en s’intéressant à la confrontation entre architecture naturelle et l’architecture humaine. La plasticienne a découvert qu’il y avait des ânes présents pour entretenir le massif et que les vitraux réalisés par Richard Burgsthal sont une représentation d’un conte de Flaubert qui parle des forces de la nature. Tous ces éléments ont parlé à Marie, notamment la forme du conte. Dans ses créations, elle fait très souvent le choix du narratif, nous invitant à découvrir une histoire.

Contemporanéité de l'art